Le 20 mars 1970, la signature du traité de Niamey, à l’initiative de Léopold Sédar Senghor, de Habib Bourguiba, de Hamani Diori et de Norodom Sihanouk, donnait naissance à l'Agence de coopération culturelle et technique (ACCT), devenue en 1995 l'Agence de la Francophonie puis, en 1998, l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF). L'OIF est fondée sur le partage de la langue française et des valeurs universelles. Elle a fait de la reconnaissance et de la promotion de la diversité des cultures des pays francophones un facteur de dialogue et de paix au service du développement.

Le Québécois Jean-Marc Léger, qui avait été en 1962 le premier directeur du nouvel Office de la langue française, fut le premier Secrétaire général de l'ACCT, fonction qu'il occupa jusqu'en 1973.

De 21 États et gouvernements membres fondateurs en 1970, l'OIF regroupe aujourd'hui 56 membres et 14 observateurs, des États et gouvernements appartenant à toutes les régions du monde : Afrique, Asie-Pacifique, Caraïbe, Europe occidentale et orientale, Amérique.

L'Office québécois de la langue française collabore de manière soutenue avec l'OIF depuis 1986, date du premier Sommet de la Francophonie, notamment dans le contexte des réseaux dont il a été ou est membre, soit le Réseau international de néologie et de terminologie(RINT) et le Réseau international des observatoires francophones des industries de la langue (RIOFIL) dans les années 1990, et, depuis 2000, le Réseau international francophone de l'aménagement linguistique (RIFAL).